EDITORIAL N° 4 -NOVEMBRE 2014
1. Re : Le Code d'Esther
Pour une fois, nous donnons priorité à laRoute du Code, et notamment au Code d'Esther de Bernard BENYAMIN et de Yohan PEREZ, publié (Ed. First) cette année.
Résumé
16 octobre 1946. À l’issue du procès de Nuremberg, le dignitaire nazi Julius Streicher monte à l’échafaud. Avant d’être pendu, il lance : « Ce sont les Juifs qui vont être contents ! C’est Pourim 1946 ! » Stupeur dans le monde. Qu’a-t-il voulu dire ? Il est établi que Streicher fait référence à une fête juive qui commémore les événements relatés dans un texte biblique vieux de deux mille ans : le « Livre d’Esther ». Mais sa déclaration n’en demeure pas moins énigmatique.
Ce fait historique avéré est le point de départ du Code d’Esther. Une aventure extraordinaire qui va conduire Bernard Benyamin et Yohan Perez de Nuremberg à Jérusalem, et des banques de Zurich à la prison de Landsberg, où Hitler rédigea Mein Kampf. De rencontres en révélations, ils découvriront que le Livre d’Esther recèle un message secret, et qu’il existe entre l’antique royaume perse et l’Allemagne du IIIe Reich des ressemblances défiant la raison.
Cet incroyable scénario, digne des Aventuriers de l’Arche perdue et de Dan Brown, n’a pourtant rien d’une fiction ; tous les faits relatés dans ce livre sont en effet rigoureusement authentiques. Pour percer le « Code d’Esther », Bernard Benyamin et Yohan Perez ont mené une longue enquête, interrogé de nombreux érudits juifs et historiens. Au terme de leurs investigations, ils lèvent ici le voile sur la prophétie la plus troublante du XXe siècle.
(source : www.lecodesther.com)
J'ai dévoré avec plaisir ce livre qui reprend une thèse connue depuis longtemps dans les milieux rabbiniques. Moshe KATZ a dévoilé à sont tour ce Code dans Esther ou le Livre du Caché en 2003. J'en en fait état en 2013 sur mon site www.feeric-lieuxmagiques.com / la Route du Code / le Code d'Esther.
Néanmoins, ce dernier livre est un un bon produit marketing, essayant d'innover avec les GR Codes, et surtout offrant quelque contenu, humain et spirituel. Et j'y ai découvert quelques détails que j'ignorais encore. Mais, malgré l'ambition évidente, ce ne sera pas Da Vinci Code. Car après cette leçon captivante, que faut-il en déduire stratégiquement parlant ?
La Méguilah Esther est un Conte initiatique, typiquement oriental, sûrement judéo-iranien, qui exprime, en dehors du contexte juif, la face cachée de la destinée humaine, la dialectique absence-présence entre Dieu et l'homme.
Elle fait état du mystère fondamental du destin d'Israël dont le Code d'Esther croiserait la Shoah, mais Assuérus-ment (sic) un jour une guerre majeure avec l'Iran, rappelée à notre mémoire aujourd'hui par l'affaire syrienne et irakienne, sujets inévitables d'actualité.
2. La Féerie à la française et francophone
Dans le sillage des Marchés et Fêtes à tonalité médiévale, les Festivals de Féerie se développent en France et Belgique.
Ainsi, nous avons participé depuis un an aux évènements suivants : Val Joly'Maginaire (59), Redu (Belgique) - Festival des Légendes ardennaises, Chimères et Légendaires à Mariembourg (B), Printemps des Légendes à Monthermé (08), petite Médiévale à l'Abbaye de Savigny-le-Vieux (50), et Salon du Fantastique (75), en expansion grâce à sa convivialité où chacun peut donner libre cours à son déguisement d'Halloween.
Le charme donné par les Salons d'illustrateurs grâce à leur lien unique avec leur public (« dessine-moi une fée ou un lutin... »), est parfois limité par les stands anonymes aux mètres linéaires dédiés au Bit-Lit (vampirisme urbain), et banalisé par la tendance « supérette féerique » dû à l'accroissement des stands marchands. Ou heureusement rehaussé par l'aura du Steampunk, etc.
La convivialité reste intacte, mais puissent la créativité et la qualité demeurer en Terre du Milieu,
et se développer encore. La féerie à la française et francophone trouverait avantage à organiser son identité pour perdurer sans se diluer. Nous y reviendrons.
A l'occasion des beaux mois de mai, le Petit Peuple sera-t-il un jour à l'honneur ?
Le mois de Mai est traditionnellement dévolu à l’Eternel féminin : Fête de Jeanne d’Arc (le 11), Fête des Mères (le 25), et le mois de la Vierge Marie (mieux vaut donc ne pas se marier en cette période.) Pourquoi pas y rajouter la Fête des Fées, et sous-entendu des autres créatures ? La nature s’y prête avec sa féerie champêtre. Mais alors, à quelle date ?Richard ELY, son porte parole (www.peuple-feerique.com) préconise que le 1° Mai devienne le jour de la Féerie (européenne ?). Excellente idée sur le principe, mais ni les Fées ni les Trolls ne défilent à la Fête du Travail. Le monde onirique et le monde réel ne se mélangent pas. Et il y a de quoi faire ailleurs.
Dans la tradition hébraïque, Hoch Hodech - la Nouvelle Lune, est traditionnellement un jour d’attention pour la femme. Innovons un peu, en choisissant le jour et la nuit de la Pleine Lune, dont l’apparition est variable chaque année. Par exemple, en 2015, les 19 et 20 Mai.
Frères et soeurs en Féerie, qu’en pensez-vous ?
3. Au revoir Maya !
Aujourd'hui, le 4 Novembre 2014, notre brave Toutou nous a quitté après 13 ans de câlins, de promenades et de bonheur partagés avec sa Meute.
Maya repose désormais dans cette terre de l'Orne qu'elle a tant aimée, et qui lui a bien rendu, à l'ombre de grands bras, les sapins du jardin.
Comme disaient les Celtes, elle n'a fait que changer de plan, à la pleine lune en période de Samhain, tant elle reste présente dans nos coeurs.
Encore merci à Tudor BANUS, qui par son talent lui a offert à ce titre une immortalité (passagère) supplémentaire.
Eh quoi, "un être vous manque et tout est dépeuplé..." ?! (Lamartine)
Mais voyons, parole en coeur de Féeric, MayApple et Pie-Ty : "un dieu réside dans chaque lieu...!"
13 = le nombre et les années de Maya, notre ange canin. Et aussi de AHAVA : Amour
Maya, miroir d'amour.
Nul n'arrête la roue du Triskell.
Samhain-Toussaint 2014
© Eric LE NOUVEL