PIGALLE-MONTMARTRE OU LA REMONTEE VERS ALEPH
« Dieu est le Lieu (MaQOM) du monde, mais le monde n’est pas le Lieu de Dieu. »
(Midrach Rabba)
« Bénie est la gloire de HaCHeM en Son Lieu. »
(Qedoucha Dessidra)
« Mon Royaume n’est pas de ce monde » (Jean 18 : 36)
(Jésus-Christ)
- Viens et vois, nous avons entendu le Code :
« L’Eternel a placé un code en Yaakov et institué une voie en Israël. »
(Psaume Maskil d’Assaph 78,5 )
« Toute la terre avait une seule langue », l’hébreu.
(Genèse 11,1)
« L’hébreu est la langue mère de toutes les autres langues. »
(Alexandre WEILL, cité par Emmanuel LEVYNE)
« 22 Lettres (fondamentales), Il les a tracées, taillées, Transposées et permutées, Et Il en a formé l’âme de toute créature, Et de tout ce qui sera créé. » (Sepher Yetsirah)
« O Aleph, Aleph, bien que ce soit de la lettre Beith dont je me servirai pour opérer la création du monde, tu seras la première de toutes les Lettres, et je n’aurai d’unité qu’en toi. Tu seras la base de tous les calculs et de tous les actes faits dans ce monde, et l’on ne saurait trouver d’unité nulle part, si ce n’est dans la lettre Aleph . »
(Zohar)
Et avant UN, que comptes-tu ?
(Sepher Yetsirah, I)
Ecoute, Israël, YHVH notre Dieu, YHVH est UN.
(Deutéronome - VI,4)
L’UN est le fond de la multiplicité, et les choses n’ont pas d’existence en dehors de l’UN.
(Azriel de Gérone. Lettre à Burgos)
« L’Eternel sera alors Roi sur toute la terre ; en ce jour l’Eternel sera UN et son Nom sera UNIQUE ».
(Zacharie 14,9)
« Ouverture de Rabbi Ezéchias : Qu’est-ce que la Rose ? C’est la Communauté d’Israël.
Telle la Rose parmi les ronces qui loge le rouge et le blanc, la Communauté d’Israël comporte ensemble Rigueur et Tendresse.
Telle la Rose couronnée de ses treize pétales, la Communauté d’Israël comporte les treize mesures de tendresse qui la bordent de toutes parts.
Ainsi, l’Elohim du verset initial de la Genèse émit treize mots pour ceindre la Communauté d’Israël et la protéger.» (Zohar)
in La Rose aux Treize Pétales d’Adin STEINSALTZ (Ed. Albin Michel).
Pigalle, le Moulin Rouge, la Cité Véron,
Pigalle la blanche,
Montmartre, le Bateau Lavoir, le Moulin de la Galette, la Place du Tertre, le Musée Dali, etc.
Montmartre « le petit arpent du Bon Dieu », le plus haut lieu de la capitale à 128 m d’altitude, le Sacré-Cœur,…
Et s’il y avait une musique qui harmonisait tous ces contraires ?
La Flûte enchantée… ou le temps des cerises.
PARDES (P-R-D-S) à Montmartre : 1 + 13 + 26 = 40
Pschat - Rémez - Drash - Sod
Commençons notre chemin initiatique par la place Pigalle, sur les traces d'Emmanuel LEVYNE, muni du code Aleph, pourtant synonyme « d’un royaume oublié, presqu'inatteignable à partir d’ici. »
Aleph est la réunion de trois lettres : Aleph-Lamed-Phé, א ל פ , soit la somme de 1+30+80 : 111 : la Trinité.
Justement où mène la descente de la rue Pigalle, si ce n’est à la rue de la Trinité et à l’Eglise du même nom, après avoir croisé la rue La Bruyère logeant pendant longtemps le siège de l’Alliance Israélite Universelle (AIU) ?
Revenus sur la place Pigalle, qu’apercevions-nous à gauche, en face du Musée de l’Erotisme ?
(Photo ELN de 2004)
Le Bistro du Curé, une annexe de l’Eglise Ste Rita, en charge des causes désespérées, si nombreuses autrefois en ce quartier, et qui a hélas fermé ses portes en 2002 ; remplacé par une supérette.
Il est clair que l’impur, l’art et le sacré coexistent en ces lieux gémellaires, Pigalle et Montmartre. Où en est le fil conducteur entre le bas et le haut ?
Tout simplement devant la grande enseigne du Cabaret Pigalle, la rue André Antoine. Cette enseigne, et tout le quartier, prennent leur véritable dimension la nuit.
La valeur initiale de la lettre Aleph est 1, puisqu’elle est la première des lettres, et a symbole de l’unité. Le mot unité est Ehad en hébreu, sa valeur numérique étant 13, tout comme le mot Ahava, l’amour. L’addition des deux produit 13+13 : 26, le chiffre du Dieu d'Israël, ADONAÏ. Il est réputé qu'il faut doubler l'amour humain pour atteindre l'amour divin.
Cela nous ramène au Aleph, l’Origine. « Plusieurs noms de Dieu commencent par cette lettre (Adonaï, Adir, El, Elohim) et Anokhi - Je suis ton Dieu. »
D’ailleurs Aleph peut être lu comme la réunion de deux Yod séparés par un Vav. La somme de l’ensemble égale bien 10 + 10 + 6 : 26, le Nom divin.
Si Dieu est Amour, la musique unitaire de la Flûte Enchantée nous en jouera tous les airs, du plus vulgaire au plus raffiné, du coït sommaire à l’extase mystique. La Tradition kabbalistique rapporte d’ailleurs que chaque Lettre hébraïque possède 70 Visages.
Montmartre commence par un Mem ouvert מ dont la valeur est 40 (a), elle-même la somme de 1+13+26, les chiffres de la Kabbale de Montmartre, comme vous allez le découvrir.
Ils sont les signes visibles de notre route cachée vers Aleph, dans l'immanence d'un mystérieux Regard, celui de l'Ange du Bizarre.
Ce fut un grand encouragement dans notre recherche de découvrir aussi aux Batignolles, dans des rues proches de notre domicile, l’impasse de la Défense sur l’avenue de Clichy, la trace chiffrée de cette kabbale.
Ainsi, Paul VERLAINE vécut au 10 (*) = 1, rue Lemercier de 1851 à 1865, et au 26, rue l’Ecluse (à l’angle de la rue des Dames) de 1865 à 1870.
Et tenez-vous bien, on retrouve la même trace à Bruxelles, au 1 rue des Brasseurs, à l'emplacement de l'Hôtel « A la ville de Courtrai » où le 10 Juillet 1873, celui-ci blessa Arthur RIMBAUD d'un coup de révolver pour lui signifier leur rupture. Ah, Aleph quand tu nous tiens au Un...
(Tableau de Modigliani - Wikipédia)
Max JACOB, quant à lui, vécut un temps au 55 (5+5:10 (*) = 1), rue Nollet.
Dans tous ces lieux de Montmartre marqués par leur destin, la numérologie devient un vrai régal. A ceci près, qu’en lecture classique, M-O-N-T-M-A-R-T-R-E = 2 / 11, la dualité, le rendez-vous des amours, des amitiés, des associations, mais avec des ruptures, et souvent des révélations. Quant à P-I-G-A-L-L-E = 8 / 35, la transformation dans le concret, le corps, par l'expression (3) et l'énergie sexuelle (5).
Tout ceci dans le cadre du 18° arrondissement : 18 : 1 + 8 = 9 / 18, vibration de l’amour pour autrui, l’humanité et l’universel, dans le plus haut degré de vie (la valeur guématrique de חי , Vie : 18). Les ABBESSES ont le même nombre.
La rue des Dames n’est pas la rue des dames de petite vertu, mais bien la rue des Dames des Abbayes.
Au n° 19, lieu du 1 + 9 = 10 (*) = 1, nous trouvions une incontournable pizzéria, La Maffiosa, tenue auparavant par les figures féminines de l’Italie, Simonetta, Céline et Alessia. Curieusement, ce restaurant est souvent fréquenté dans la salle du fond par des femmes fortes de caractère, accompagnées d’hommes plutôt lunaires.
Le nom de l'ancien propriétaire, MaFFioSei : M-F-F-S : Mem - Phé - Phé - Shin : מ פ פ ש : la parole maternelle réaffirmée avec énergie, plaide dans ce sens, comme le nouveau nom, DAME.
Autre clin d’œil, en face, au 20 rue des Dames, une boutique de fringues sexy, Angèle. Pour une clientèle transsexuelle ou transformiste. L’adresse du 2, de la dualité dans toute sa splendeur. Mais, de passage en 2016, nous avons constaté une nouvelle enseigne.
Et ce signe merveilleux, le personnage de Jérôme MESNAGER, « l'homme ou le corps blanc, symbole de lumière, de force et de paix », que nous avons immédiatement reconnu comme fils d'Aleph. Graffiti puissant, seul ou en couple, semé pendant longtemps au hasard des escaliers de la Butte (et à travers le monde), un autre fil d’Ariane dans notre quête.
L’autre viatique : les coups de gueule de Miss.TIC, née à Barbès, nouveau poulbot quand les mots sont rois, et les murs leur royaume.
2004-2019 : d'autres graphismes sont arrivés et ont pris en partie leur place. La roue de la vie tourne, à l’instar de l’inamovible manège près du Square Willette, et des célèbres moulins à vent (plus que 2 sur 22). Il ne peut y avoir un seul héros à Montmartre. Qu’importe, l'énergie et le message sont les mêmes.
NB : voir la suite avec diaporama MONTMARTRE GRAFFITI.
(*) Quitte à être pointu sur le nombre 10, correspondant aux 10 premières Lettres hébraïques d’Aleph א à Yod ׳, et au cycle de renouvellement de la création.
De fait, PIGALLE + MONTMARTRE : 2 / 11 + 8 / 35 : 10 : 1…
Pschat, sens littéral : Pigalle
Céline fit commencer son Voyage au bout de la nuit à Pigalle, et on le comprend.(b)
Le nom de ce sculpteur de la Cour du 18° siècle connut une drôle de tribulation en s'associant à ce quartier, connu certes pour sa polyphonie architecturale, les hôtels particuliers du second Empire, la Nouvelle Athènes.
Mais surtout, Pigalle était depuis le milieu du 19° siècle le lieu du sexe, des trafics et du banditisme. La frontière avec Montmartre n'existe pas, tout simplement parce qu'à l'origine Montmartre, rattaché à Paris en 1860, est devenu le 18° arrondissement.
Le Milieu fit sa loi entre 1930 et 1955 dans les territoires de la prostitution, de tous niveaux, et de la drogue, toujours d'actualité - et sous différentes formes.
Pigalle a ainsi plusieurs visages dans le Bas-Montmartre, lieu du Plaisir-roi annoncé, mais de fait sous la coupe du Désir-tyran.
Mais à part le Pigoul déjà abordé par Emmanuel LEVYNE, "il faudrait avoir des dons de métaphysicien doublés d'un talent de poète pour comprendre et ensuite restituer ce qu'ont pu représenter dans les abysses de l'inconscient ces 7 lettres : P-I-G-A-L-L-E (...), "le plus beau rêve noir inachevé de Paris ?" (cf. Pigalle, le Roman noir de Paris de Patrice BOLLON - Ed. Hoëbeke).
Regardons à la loupe de l'interprétation : PIGALLE : P-G-L-L : Phé - Guimel - Lamed - Lamed : פ ג ל ל , soit la frénésie permanente de la parole et du sexe (l’autre sens de la bouche - lettre Phé).
Ou après la parole et le sexe, traverser le désert, et s'élever par niveaux ? Ce qui correspondrait parfaitement au chemin Pigalle-Montmartre, ou du Bas (Montmartre) vers le Haut (Montmartre).
Alors, revenons à la rue André Antoine, fondateur du Théâtre Libre au n°10 (=1!), dont le nom porte la double initiale A comme Aleph, celle de notre quête. De fait, c'était un "homme Aleph" passionné, brûlant d'un feu créateur.
Peu après le N°13, cette rue bifurque. A l’angle, des prostitués transsexuels, symboles de l'amour inversé, racolent régulièrement la nuit, en toute tranquillité, comme si cette place était la leur. Bien entendu, nous ne mentionnons pas les cabarets de charme présents, comme ailleurs, au début de cette voie, ancien coin connu de la prostitution.
Pourtant le spirituel n’est pas loin, car nous savons qu’ici il suffit de le chercher.
Face à l’angle mentionné de la rue, se trouve encaissé un hôtel particulier, au pied de l’Eglise St-Jean-l’Evangéliste, que nous apercevons dans la rue juste au-dessus (rue des Abbesses). Le soir, la lumière blanche éclairant discrètement ce point rappelle celle des Yeshivot, les maisons d’études juives.
Elle fait contrepoint, à l’autre bout de la rue, aux grandes lettres rouges de l’enseigne du Cabaret PIGALLE. La force de nuit contient la force de jour, dans les différents visages de l’amour.
(Atelier Théâtre Montmartre - 7, rue Coustou - 75018)
Ainsi, l'histoire note l'existence du fameux cabaret des Trois Baudets au 2, rue Coustou (près du Musée de l’Erotisme), qui fut la matrice artistique d'une liste impressionnante de grands artistes (Brassens, Brel, Gainsbourg, etc.) Ce cabaret évolua ensuite vers un autre genre, Topless.
Nous remontons la rue André Antoine, qui se terminant, nous apercevons le n° 24 - les kabbalistes en herbe s’amusent, que se trouve-t-il au 26 ? Eh bien, rien !
Il n’y a pas de N°26, ce qui est un comble dans la « rue Aleph »…Seigneur, nous aurais-tu abandonné ?
Nous débouchons dans la rue des Abbesses. A suivre.
Rémez, sens symbolique : la Butte
A droite notre Eglise St-Jean-l’Evangéliste à l’architecture Arts Décos. C’est peut être elle le symbole du chiffre manquant ? Non, elle crèche au n°19 : 1 + 9 : 10 : 1…
Et ce signe stupéfiant à gauche dans la rue des Abbesses : la boutique Kol Nidré, face à l'église (en 2004, aujourd'hui disparue). Vous avez bien lu "Kol Nidré - Tous les vœux", le nom de la prière en araméen récitée au début de l'Office de Yom Kippour pour se délier de tous ses engagements contractés pendant l'année.
(Kabbalistique complet ! Photo ELN 2004 - Commerce disparu depuis...)
Hasard, vous avez dit hasard ? Ou plutôt un autre clin d'oeil pour nous dire, quand on cherche, on trouve. Même sa propre programmation, sa légende personnelle.
En face, la réponse ne se fait pas attendre : le merveilleux petit square-écrin Jehan-Rictus (sic) des Abbesses, à mi-chemin du Sacré-Cœur. Et qu’y a-t-il en son sein ? le mur d’amour, rempli des « je t’aime » dans toutes les langues. Au-dessus, Miss.Tic, la fée du logis veille. Un vrai témoignage d’amour et d’unité (chiffre 13).
Il faudra effectivement redoubler d'efforts, faire la moitié suivante du chemin pour accéder au divin chiffre 26, c’est-à-dire monter au Sacré-Cœur. Comme Amélie Poulain, et parachever sa traversée du désert.
Le voilà le n° 26 qui manquait à la fin de la rue André Antoine. En devenir, à la suite de Ce qui était, qui est et qui vient...
Pour mémoire, la rue Yvonne Le Tac est riche en découvertes :
- la Boutique des Anges, qui ont pris là racine, au 2, une autre dualité,
- le Martyrium au 11 (crypte symbolique de l'ancienne Abbabe d'en-bas des Dames Abbesses, et chapelle reconstruite de la Compagnie de Jésus, fondée par Ignace de Loyola en 1534),
- la Librairie Abbesses - au 30 : 3, la communication - fondée par Marie-Rose GUARNIERI, une autre figure littéraire en Aleph.
Quoi d'autre ?
Le célèbre Bateau Lavoir, encore au numéro 13 (de la proche rue Ravignan) ce point historique à la liste impressionnante d’artistes-peintres, sculpteurs, écrivains, poètes y ayant séjourné.
"Nous retournerons tous au Bateau Lavoir, nous n'avons été heureux que là…" affirmait même Pablo Picasso, un fin connaisseur, dans l’un des berceaux de l’art moderne (l’impressionnisme, le cubisme…).
En bas de la place, au 9 rue Ravignan, l'heure s'est arrêtée à boutique ZUT ! d'antiquités industrielles. En mémoire de l’Estaminet anarchiste du même nom.
Ah, la rue Lepic et ses environs, autant d'exemples dignes de notre démonstration.
Dans toutes ces rues intermédiaires, le Café des 2 Moulins et l’épicerie Collignon devenus lieux de pèlerinage à La fabuleuse histoire d’Amélie Poulain (2001), dont l'héroïne qui en cherchant à faire le bonheur des autres, en devenant l’amour, a rencontré le sien.
Le héros du film, Nino, vendeur dans un sex-shop de Pigalle, trouvera sa belle, Amélie, qui viendra le chercher des bas-fonds vers un bonheur commun, car le Square des Abbesses était symboliquement sur la route.
La remontée vers Aleph est enfin réalisée par ce jeune couple, après un chemin initiatique guidé par la recherche du visage de l’aimée via les photomatons (une allusion à la Face, que nous retrouverons plus tard).
(copyright La vie fabuleuse d'Amélie POULAIN de JP JEUNET)
Ils quittent enfin leur solitude existentielle. Ainsi va la vie, d’un moulin à l’autre, de Pigalle à Montmartre, de l’exil à la délivrance. Le générique de la fin en scooter est éloquente, avec le Sacré-Cœur - Aleph en fond.
Hisse et haut ! Continuons à explorer ce merveilleux quartier.
Rappelons que la Galerie-phare W se trouvait au carrefour du 44 rue Lepic. Et au n°54 une plaque émouvante témoigne de la présence passée de la famille VAN GOGH.
Puis, le premier moulin historique (Blute-fin du 17° siècle) croisant la rue Tholozé, où se situait au N°28 (2+8 : 10 : 1) le Restaurant La Queue du Chat (2004).
Ce qui nous renvoie simultanément à Kadoch קדוש (saint) et à Kedècha קדושה (prostituée), toujours selon Emmanuel LEVYNE. Disparu, il est devenu le Restaurant Le Petit Parisien.
Le sens mystique de cette rue Tholozé, siège du STUDIO 28 (2+8:10:1) au n°10 (:1- א confirmé !), n’échappe pas à l’œil averti lisant l’enseigne du Café,en bas, à l’angle de la rue des Abbesses, le NAZIR. C’est-à-dire, comme Samson, le Prophète de la Bible, le Nazoréen, interdit de boisson et de rasoir sur ses cheveux. Ou allusion cachée à Yeschouah, l'homme dit de Nazareth, voire Nazir lui-même (Yeschouah Ha-Nazir).
Ensuite, au n°83, la montée de la rue Lepic se mérite à contempler l’ancienne guinguette devenue restaurant gastronomique, et chapeautée par le deuxième moulin (le Radet du 18° siècle). Le fameux Moulin de la Galette ; celle-ci, reflétant aussi le mot hébreu Galout, l’exil.
Dominique AUBIER, qui déchiffra la kabbale de Don Quichotte (Le Messie qui meurt Ed. P.E.L), nous enseigne l’importance spirituelle des moulins dans l’œuvre maîtresse de Cervantès. Là, où tournent les ailes des moulins, soufflent l’esprit et la présence. Elémentaire, mon cher Sancho Pacha…
Continuons la parenthèse : « Léon ASKENAZI, citant le traité Netsa’h Israël du Maharal de Prague, nous a rappelé un jour que la différence inscrite en hébreu entre l’exil (Galout גלות ) et la rédemption (Guéoulah גאולה ) réside dans la présence muette de l’Aleph, signe de l’unité qui rassemble les dispersés. Privé de la conscience née de la présence secrète de l’Aleph en chacun de nous, le monde matériel est pur exil pour l’homme. »
Difficile ici d’échapper à la Kabbale de cette Lettre. Surtout qu'elle permettrait seule la délivrance, la révélation de l’exil, soit le sens caché du mot Pigalle, accompli dans Montmartre.
« Dès que cette conscience (du Aleph) s’éveille en nous, le temps promis de la rédemption et du retour peut commencer enfin sur terre. »
Il n’y a là qu’à cueillir les fruits de l’arbre touffu de la connaissance montmartroise. Faisons un détour par l’atelier de GEN PAUL, et au Passe-Muraille de Marcel AYME (sur la place de son nom rue Norvins), et jusqu’à la statue décapitée en mains de Saint-Denis au square Suzanne Buisson.
Claude LELOUCH fut alors bien inspiré de donner son chiffre fétiche à sa maison de production cinématographique Les Films 13. Son Ciné 13 Théâtre se trouve derrière ce Moulin au 1 avenue Junot.
Remontons à nouveau la rue Lepic. Le peintre André MARTINS DE BARROS à l'Atelier 102 nous signale discrètement par sa présence sûre - (Bar / Ros : Bar Roch - בר ואש , le Fils de la Tête, du Principe ) - et par ses œuvres entre autres de la Face cachée, notamment GOLGOTHA, que nous sommes sur le bon chemin.
Un foisonnement pictural baroque, où le sacré se mélange au charnel, éveille notre curiosité. Certains de ses personnages ressemblent à des rabbins et pour cause. André est d'origine marrane du Portugal, où certaines synagogues portent ce nom.
Pas loin, la Commanderie abrite les vins du Clos Montmartre. Une bien douce alchimie, à déguster en particulier pendant les vendanges d’Octobre. Les vignes de la rue Saint-Vincent font face au Cabaret du Lapin Agile, nom codé du Lapin à Gill, situé au 22, de la rue des Saules, auparavant au n°4 qui y est resté indiqué. Ce qui nous donne à nouveau le chiffre 26 par 22+4, la joie et l’ivresse dyonisiaque de cette colline inspirée.
Rappelons que la guématrie de yayin יין le vin en hébreu, soit 70, est la même que Sod, le degré du Secret. En effet, qu'importe le flacon, pourvu qu'on ait l’ivresse.
Au 42 rue des Saules, le Merkaz, Centre Communautaire, puis la Synagogue. Le 18° arrondissement de Paris comptait douze mille âmes juives à une époque.
En écho, « et j’entendis le nombre de ceux qui avaient été marqués du sceau, 144000 de toutes les tribus des Fils d’Israël : de la tribu de Yéhouda, 12000 marqués du sceau… » (Apocalypse 7, 4-5).
Le Shabbat est rempli de saveurs sépharades à l'autre Synagogue du 13 rue Sainte Isaure, près de la Mairie du 18°, avec ce verset du Lévitique (19,18) : « Tu aimeras ton prochain comme toi-même ». Confirmé à sa manière par Yeschouah, à l'école d'Hillel. L’Amour - 13, Ahava, affiché en grand à l’entrée, en plein Montmarte.
Sans oublier la pionnière-femme rabbin Pauline BEBE (Synagogue libérale CJL, rue Pierre Giniez, en 2004- avant de déménager à 75011), figure du judaïsme libéral, et les incontournables Loubavitch, rue du Marché Ordener.
Retournons au profane cohabitant très bien avec le sacré sur notre colline exemplaire. Mais à une seule condition : si chacun a sa place, l'ordre règne.
Enfin au 13 de la rue du Mont-Cenis, sur la Butte, dans l’ancien cabaret de Patachou, fréquenté par Edith PIAF et Georges BRASSENS, une plaque le rappelle, veillait André ROUSSARD, l’historien de Montmartre, et gardien du Lieu, disparu en 2013. Il se livra pour notre heureuse mémoire à recenser les noms de ses peintres, de ses lieux, et de ses célébrités. 13, également l’amour de la connaissance.
La Villa de la Folie Sandrin, construite en 1774, au 22 rue du Mont Cenis, nous ramène à l'enjeu du génie ambiant. Devenue la Clinique du Docteur PROST, spécialiste des maladies mentales, en 1806. Puis, le Dr. Esprit BLANCHE arriva en 1820.
En 1841, ce fut le tour de Gérard de NERVAL (1808-1855), l'auteur d'Aurélia ou le Rêve et la Vie : "Ici a commencé pour moi ce que j'appellerai l'épanchement du songe dans la vie réelle…" Mais écrit en 1853-1854 contre l’avis de ce médecin-là.
Pas loin, le Château des Brouillards, du 13 rue Girardon, témoigne de l’essence des artistes qui se sont succédés dans un morceau d’espace-temps. Au bout de l’allée des Brouillards se trouve la Place Dalida, où veille l’aura de notre déesse locale.
Beaucoup plus bas, sur le versant descendant à la Mairie du 18°, au 103 (:13) rue Marcadet, dans la pseudo-bergerie de Gabrielle d’Estrées résident les bas-lieux du libertinage montmartrois : le Château des Lys (club échangiste) et le Donjon (Sado-Masochiste).13, encore l’amour, mais sous d’autres formes… A chacun ses goûts et ses choix.
Allez, Féeric, continuons notre ascension.
Drash, sens allégorique : le Sacré-Coeur
« Mais que serait Paris sans Montmartre,
Montmartre sans le Sacré-Coeur ne serait pas Montmartre,
Montmartre, c’est une religion ! (…) etc. » (d)
Après Pigalle, en haut de la Butte Montmartre, bien sûr, la Basilique du Sacré-Cœur, bâtie après les massacres de la Commune « pour appeler sur la France et sur Paris la miséricorde et la protection divines », et finie en 1912.
Ce fut aussi l’aboutissement de la consécration du Royaume de France au Sacré-Coeur de Jésus par Louis XVI en Juin 1792 à la fin du cycle monarchique de 1296 ans. Elle fait suite à plusieurs demandes mystiques dans ce sens, dont celle de Paray-le-Monial (71) en Juin 1689. (e)
Une pierre de plus vers la prédestination spirituelle de la France pour les temps futurs de l’ère du Verseau, et du lointain Cycle du Saint-Esprit. Elle se doit de rayonner en Tiphéreth, la Sephira centrale de l’Arbre de Vie, afin de manifester le Coeur du Monde, le Saint-Graal. Dans la Loi de Jacob, celle-ci représente l’équilibre ; une autre vision et mission.
Rappelons enfin l’axe perpendiculaire sacré du Nord joignant la flèche de Notre-Dame à notre Basilique en passant par la Tour Saint-Jacques. (e)
L’enjeu alchimique de la transmutation est fondé au Mont Martre, le Mont des Martyrs, avec la fin du chemin de croix de Saint Denis et ses compagnons, et son cheminement céphalopode (décapité et la tête dans les mains) vers le Nord.
Ceci après les cultes successifs rendus par les druides, et par les Romains à Mercure et à Mars (Mons Martis). Et la vigne y rappelle le sacrifice du vin et du sang.
Les fondations de la Basilique sont conséquentes : 83 puits de 38 m furent creusés dans le gypse pour y bâtir les colonnes de soutènement. Symboliquement, 83 : 8 + 3 = 11 comme 38 : 3 + 8 = 11 (la Force de Dieu, la révélation), confirmée par son altitude de 128 m : 1 + 2 + 8 = 11 !
Et 11 + 11 = 22, un autre maître-nombre synonyme de sacrifice pour l’humanité. Nous y sommes "au petit arpent du Bon Dieu." (f)
L’Eglise Saint-Pierre est la plus ancienne église de Paris, seul vestige paroissial de la prestigieuse Abbaye d’en-haut des Dames Abbesses. Certaines statues ont valeur d’archétypes : Notre-Dame de Montmartre protégeant Paris et les artistes, une autre statue de Saint Denis, dont la tête tranchée indiquerait l'enjeu de la Face ?
La Basilique vit la vulnérabilité permanente de sa blancheur de calcin, bâtie avec une pierre auto-nettoyée par la pluie, sinon oxydée par la pollution, et durcie par le soleil. La dialectique pureté-impureté y est déjà inscrite, ainsi que sa transformation.
La nuit, vu du côté du Carmel, ce coin à l’écart et pourtant interrogateur, l'architecture est plus impressionnante que le jour. La statue de l'Archange Saint Michel, assez peu connue, terrassant le Dragon, atteste de la coexistence, si ce n'est du combat, entre l'ombre et la lumière. N’est-ce pas lui, Mi-Kha-El / Qui est comme Dieu ?, le véritable symbole de la puissance cachée de ce Haut-Lieu ?
Au plus profond de la force de nuit brûle le feu du Sacré-Cœur, entretenu par ses adorateurs et veilleurs, lumière-témoin sur le Dôme de la Basilique, jusqu'à l'arrivée de la force de jour sur Paris endormi.
L'aube à Montmartre, vive comme les flots galopants du Mont-Saint-Michel, attrape les amoureux déjà enlacés sur les grilles, dans l'attente de la bénédiction de la lumière qui viendra confirmer leur inspir-expir.
Nous sommes là remontés à l'un des plus hauts niveaux de l'Aleph, l’amour mystique, la Connaissance cachée comme Amour (la non-Séphira Daath). Ce qui ne nous empêche pas d’avoir réellement les pieds sur terre.
Le Dôme nous renvoie aux cornes réceptrices de cette Lettre dont le premier sens est l’animal corné : le bœuf, le taureau. Comme Paray-le-Monial, situé dans le pays du bœuf charolais.
Tout ce qui est en haut est comme tout ce qui est en bas, et le ciel repose sur la terre. Le mouvement permanent du Funiculaire témoigne de cette tension entre les extrêmes. Il est vrai que « dans le monde, la lettre Aleph symbolise les eaux supérieures et les eaux inférieures. »
L'artiste Pigalle fut bien enterré là-haut. Hélas sa tombe fut dispersée, et son nom est resté en-bas, pour nous indiquer l’ascension à entreprendre.
En descendant de la chapelle du Carmel, nous traversons le chemin de lumière, « la reproduction du ciel étoilé de Paris aux deux solstices de Lucien ALEKAN ».
Puis, la rue du Chevalier de la Barre nous interpelle, ainsi que sa statue, square Nadar, face à la Basilique. Ce pauvre chevalier fut condamné et supplicié à 19 ans en 1766 pour un délit de lèse-Face !
Qu'est-ce que Bar en hébreu, si ce n'est le fils ?
"Nul ne peut monter vers le Père sans passer par le Fils" disait Jésus (Jean 14,6). Message reçu.
© Basilique du Sacré-Coeur de Montmartre - Ed. Leconte
Sod, sens mystique : YH(SH)VH, le Prince de la Face
Cette présence affichée de Jésus-Christ, en-haut de la Basilique, fait face à la Place du Tertre et aux rues adjacentes, où une meute d'artistes tire le portrait jour et nuit.
"C'est Ta Face Seigneur que je cherche " clame le Psalmiste (Ps.26, 8-9).
Pourquoi en ce lieu, toutes ces faces face à la Face (Panim El Panim),
la Passion du Christ, le mystère du Code ?
« L’hébreu a gardé le verbe qibel, QBL, qui signifie recevoir, accueillir, et le verbe aqebel, HQBL, être en vis-à-vis. Aller au-devant de quelqu’un, c’est le recevoir. La locution adverbielle en face de, vis-à-vis se rend par qabal, QBL en hébreu. »
« Enfin le nom du premier homme, Adam, par qui s’accomplit la Parole : Faisons l’homme à notre image (Genèse 1, 26), commence par un Aleph. »
Le principe primordial de la Face, la relation homme-Dieu, la question du visage sont la réalité évidente, mais pas assez explicitée, de Montmartre.
"Montmartre, c'est une religion", ou une passion, à coup sûr. Max JACOB, poète juif breton, s'est converti quand il eut les visions en 1909 et 1914 du visage du Christ, entre autres sur un mur du Bateau-Lavoir. Il fut baptisé en 1915 avec PICASSO comme parrain.
Au-dessus de la Basilique, là-haut, nous pouvons aussi imaginer les quatre Roues et Faces du Char céleste, la vision d'Ezéchiel.
Et celle de l’Echelle de Jacob, avec les anges qui montent et descendent (Gen. 28,12) : « Les anges du service y montaient et en descendaient, quand ils apercevaient le visage de Jacob, ils disaient : Ce visage est pareil à celui de la Vivante (la Face de Dieu) qui est sur le trône de Gloire. Ceux qui se trouvaient en bas montaient pour contempler le visage de Jacob parmi les visages de la Vivante, placé sur le Trône de Gloire. » ( Pirqé, ch. 35).
(© Gareth KNIGHT - Les sentiers de la Kabbale - Ediru)
Ensuite dans le combat avec l’ange, Jacob devient Israël, et il « donna à cet endroit le nom de Phanuel (Face de Dieu), car, dit-il, j’ai vu Dieu face à face, et mon âme a été préservée. » (Gen.32,31).
Jacob quitte l’endroit en boîtant, car il a été blessé à la cuisse. La trace du face à face.
Est-ce le prix à payer pour contempler l’ineffable ? « La beauté est boîteuse », disait Jean Cocteau.
Montmartre boîte encore avec Pigalle, sa cheville ouvrière, et tant mieux. Moralistes s’abstenir.
Bienvenue à ceux qui ne recherchent pas un monde idolâtre, politiquement et religieusement correct. C’est en dépassant la contradiction du monde que l’on peut espérer rencontrer Dieu et la Beauté.
Si nous pensons à l’Apocalyse, estimons "qu'elle est un fait constant et non pas seulement une perception de la fin des temps. » (Charles MOPSICK).
« Je dirigerai ma Face contre eux ; ils sont sortis du feu et le feu les consumera, et vous saurez que je suis Adonaï quand je fixerai ma Face contre eux. » (Ezéchiel 15, 8).
L’intime de l’expérience mystique amène à deviner le Visage de Dieu, sa Face. Et la pratique spirituelle quotidienne chrétienne passe aussi par la contemplation du visage d’autrui, et pour certains éventuellement de celui de Jésus-Christ, le Fils intercesseur.
Ainsi, réside un lien invisible entre le visage d’en-bas et Celui d’en-haut.
Pourquoi dans la Bible, cette tension entre se cacher avec crainte de la Face de Dieu, et en même temps la rechercher ?
Ceci nous ramène à la pensée kabbalistique, Arikh-Anpine - le Grand Visage, la Couronne Kéther, la Face cachée de Dieu. Les trois premières Séphiroth. Puis Zeïr-Anpine - le Petit Visage, la Face révélée du Créateur. Les sept Sephiroth suivantes.
L’union sacrée demandée, le Yihoud, est celle des temps messianiques : Dieu et l’homme dans la présence, le Face à Face - PaNiM BéPaNiM, du Principe mâle et du Principe féminin, du Principe féminin et du Petit Visage.
Métatron est l’Ange de la Face. Dans la Tradition quand il est fait mention de Métatron, réside une allusion à la Shekhinah, la Présence divine.
(Shekhinah)
« Métatron est appelé par le nom de son Maître (YHVH) » - (Sanhédrin 38b),
« Il connaît les secrets de Dieu » (Midrach Tanhouma sur Vaéthanan 6),
« Il est initié aux mystères de la Thora » (Targoum Jonathan Ben Ouziel sur Deut. 34,6),
« Métatron est la première des créatures du Lieu » (Zohar I, 126b),
« Métatron est le reflet et le dépositaire de la puissance divine »,
« Métatron paraît être l’ange de la Torah, l’ange de la révélation, qui a transmis à Moïse un secret, qui pourrait être la Torah elle-même, dans sa dimension ésotérique, soit les noms de Dieu, ou l’un et l’autre à la fois, puisque la Torah est constituée de ces noms. »
Et puis, « Hénoch c’est Métatron. » (cf. Mosché IDEL).
(Wikipédia)
A ce niveau de la Merkabah succède le Principe inaccessible YHVH. En-dessous le monde spirituel s’organise verticalement :
(Wikipédia)
« MelkiTsédek est identifié à l’ange Mikhaël » (Midrach Ha-Néélam sur la Genèse dans Zohar Hadach, 25a).
« …Au sujet de Mikhaël, il est le seul ange qui a connaissance du Nom secret de Dieu, ce qui implique la connaissance du mystère de la création » (Hénoch 69,14 ss).
Métatron, Michaël, MelkiTsédek,…toutes ces figures convergent alternativement et réciproquement vers Jésus devenu Christ, le ressuscité ascensionné, en esprit et en vérité, en ligne directe avec la tradition ésotérique juive complexe d'une certaine époque.
Cet Axe est affirmé dans sa parole "En vérité, avant qu'Abraham fut, Je suis." (Jean 8,58).
« Jésus reçoit un vêtement de gloire sur lequel les noms de toutes les puissances célestes sont inscrits. » (Pistis Sophia).
Souvenons-nous de la prière récitée lors de la sonnerie du Chofar à Kippour :
« Qu’il y ait agrément devant Toi, que la sonnerie (…) que nous faisons retentir soit brodée sur la Tenture (le Rideau céleste) grâce à l’intendant (Tartiel) de même que tu la reçois par le biais d’Elie, de bonne mémoire, de Yochoua le Prince de la Face et du prince Métatron, et que Tu te remplisses pour nous de miséricorde, Béni sois-tu, Maître de Miséricorde. »
(in Les anges de la sonnerie du Chofar et Yochoua le Prince de la Face - Jérusalem Studies in Jewish Thought, Vol. 6 (1-2), 1987 pp. 171-196).
NB : bien entendu, il ne s’agit pas là d’une allusion à Jésus-Christ, mais de l’expression d’un courant mystique dont nous faisons résonance. Sur un plan psychologique et vibratoire, les croyances se rejoignent à un certain point en fonction d’un besoin archétypal commun.
L’Eglise Catholique, ex-«Verus Israël », peut-elle encore abroger tout le judaïsme en elle ?
Et si tous ces Visages vivaient à la fois en unité et de façon autonome le plan de Shalem, d’Israël en-haut ?
"Et, en symétrie, tous ces humains, passeurs à Montmartre, point commun aux écrivains :
Pierre Mac Orlan, Francis Carco, Blaise Cendrars, Joseph Kessel, Henry Miller, Jacques Prévert, Boris Vian, Céline, Gérard de Nerval, Roland Dorgelès, Max Jacob, Paul Verlaine, Guillaume Apollinaire, André Salmon, etc.
Aux artistes Delacroix, Géricault, Corot, les peintres Impressionnistes Manet, Monet, Renoir, Degas, Sisley, Pissarro - Cézanne, Gauguin, Toulouse Lautrec, Valadon, Utrillo, Picasso, Dali, Vlaminck, Derain, Braque, Van Dongen, Van Gogh, Modigliani, Seurat, Severini, Dufy, Bonnard, Vuillard, Foujita, Gen Paul, Juan Gris, et Isadora Duncan…
Et sans oublier Aristide Bruant, La Goulue,…"
Tous ces noms illustres mériteraient eux aussi leur « mur ». Ils sont liés par l'éternel Montmartre, dont le Cardinal BAUDRILLAT disait « il y a des lieux qui ont une âme mystique indestructible. » (d)
« Les personnages les plus prestigieux de l’histoire religieuse de la France sont (aussi) passés à Montmartre :
Saint Germain, sainte Clotilde, saint Germain d’Auxerre, saint Hugues, saint Bernard et saint Pierre le Vénérable, assistants du Pape Eugène III qui consacre l’église et l’autel de l’abbaye, saint Thomas d’Aquin durant son professorat à la Sorbonne, sainte Jeanne d’Arc pendant le siège de Paris, saint Ignace de Loyola qui y fonde les Jésuites avec saint François-Xavier, saint François de Sales, Bérulle, Ollier, la Bienheureuse Marie de l’Incarnation, saint Vincent de Paul, sainte Louise de Marillac, saint Jean-Eudes, qui y fait célébrer le premier office en l’honneur du Sacré-Cœur, sans compter les nombreuses rois et reines, dont Henri IV et Louis XIX, venus y faire leurs dévotions. »
(in Sacré-Cœur de Montmartre, Edition Lécuyer).
« Quand vous êtes plusieurs à être réunis en mon Nom, je suis présent parmi vous. » (Jésus-Christ - Matthieu 18,20).
La Butte serait donc la dernière frontière où l’âme se libère enfin…Véritable athanor, comme TSARFAT-le Royaume, avec un fantastique effet-miroir traversant les époques.
Aleph relève du plan des archétypes. Il symbolise l’esprit créateur dans son sens ontologique, le principe abstrait de toutes choses. Ce degré de l’âme collective relève de la Nechamah, l’âme divine descendue et traduite dans la pensée créatrice universelle. Après intervient celui de Haya, la Force de Vie, le Char Céleste- déjà évoquée -
« Que l’âme lumineuse tout entière (Kol Ha-Nechamah) loue Yah » (Ps.150,6), Alléluiah.
« Aleph règne à l’heure de Vénus (…) Sa force a pour nom Aktri’el Yah, le Seigneur des armées. », comme l’ange Mikhaël.
Dans la Basilique, la foule internationale témoigne que le message christique a bien été reçu. « Allez donc, enseignez toutes les nations… » (Matthieu 28,19)
Alors et encore, pourquoi toute cette mise en scène travestie, de Pigalle à Montmartre ?
Il n’y a pas d’ombre sans lumière et réciproquement. L’amour est polyforme, à différents degrés. Le sens est caché. Il faut le chercher, grâce au jeu permanent du divin, au véritable érotisme du visible-invisible (cf. Marc-Aldin OUAKNIN).
Marcel AYME, véritable "âme du lieu", est resté pour nous le dire, sur sa place : "Passez murailles."
Pour rentrer dans le mystère de Montmartre, à l’image du martyr de Saint Denis, ne faut-il pas perdre la tête, rendre la face…pour que le Ciel (Aleph) nous guide ?
En référence au Chien Andalou de Luis BUNUEL avec Salvador DALI, tranchant l’œil pour un nouveau regard, ne faut-il pas dire aussi : coupe ta tête, quitte ton mental (cf. la dernière victoire de la Déesse dans le Tantra) pour que la Face advienne, dans l’image et dans la ressemblance (tselem-demout) ?
Nous ne pouvons, et ne devons, qu’en saisir des instants. Je vécus moi-même trois évènements marquants pendant la rédaction de ce projet :
- Un neveu, Antonin, naquit fin 2004, avec la moitié de la face marquée par un hématome, conséquence d’une hémorragie interne. Sa vie était en danger, mais toutes les prières attirèrent l’intercession divine et il fut sauvé. Mais son visage en garde les séquelles pour l'instant.
- Mon concierge me signala la présence d’un visage inversé (masque en ciment) sur le bas de la façade de l’immeuble voisin au mien, placé là depuis plusieurs générations.
- En sortant du Cimetière Saint-Vincent, où j’avais pris en photo une tombe maçonnique, je croisais le jour de Noël un homme élégant, grand brûlé, presque sans face, une rose à la main…
Où l’esprit, le monde des idées, nous emmène-t-il ? N’y-a-t-il pas plus concret que l’abstrait ?
Nous sommes appelés à connaître le degré ultime de l’incarnation : l’unité des Visages de Dieu (Elohim Ehad).
Elle ne peut se faire sans amour des êtres et des choses, dans la logique de leurs diversités, et de l’Eros qui les rassemble.
Pigalle-Montmartre : la commune toujours libre de la pulsion de vie : désir, créativité, contestation, rébellion, sensualité, sexualité, foi, dépassement…dans le jeu des apparences.
Parions sur cette originalité locale, unique au monde sous cette forme, toujours présente et en devenir, malgré ses « morts-résurrections » successives :
« 1840 : Gérard de NERVAL se lamente sur la disparition de Montmartre (…)
1860 : Maurice ARTUS : Montmartre n’est plus (…) Paris pour s’agrandir a absorbé la petite commune et Montmartre n’est plus qu’un des vingt arrondissements de Paris (…)
1865 : Charles MONSELET : ...et puisque Montmartre va bientôt disparaître (…)
1910 : E. de CRAUZAT : Montmartre, l’antique et vieux Montmartre, entendons-nous, disparait chaque jour de plus en plus (…)
1930 : Essai de Léon-Paul FARGUES : Feu Montmartre, etc (…) » (e)
Même si un certain mode de vie s’est terminé dans les années 1970 - symboliquement, après la mort de Marcel AYME (1902 - 1967) - (f) - et si la civilisation de consommation y triomphe aujourd’hui, qu’importe. La roue tournera encore.
N’ayons pas peur d’affirmer que l’énergie dépasse aujourd’hui son quartier touristique dans d’autres coins populaires et cosmopolites (Château Rouge, Marcadet-Poissonniers, Max Dormoy, les Puces de Clignancourt of course, etc.)
La pataphysique, a ses droits dans le continuum de cet espace-temps sacré et profane, miroir du monde et de ses pulsations. Jean-Pierre JEUNET est venu nous le rappeler avec son Amélie POULAIN opportunément au début du 21° siècle.
Les Dames Abbesses de Montmartre, réduites au silence sous le règne des Rois, malgré leur puissance, et dans leur statut de présence-absence, attendent leur retour spirituel par l’émergence cyclique du Féminin, grâce au Saint-Esprit.
Car « selon le Livre de l’image (Sepher Ha-Temunah), Aleph indique la couronne divine. Sa forme renferme trois attributs : la sagesse, l’intelligence et la beauté. »
Par contre, les simulacres transsexuels de Pigalle sont le reflet caricatural des noces androgynes réalisées par les mystiques vivant leur feu brûlant. La pornographie est l’énergie bégayante qui ne s’élevera pas, telle la Kundalini, dans l’Arbre de Vie.
Le vrai "Amour" est accomplissement de cette énergie.
Toutes ces allusions elliptiques ne nous ramènent-elles pas à l'Arbre des Séphiroth, et ses 22 Sentiers, de Malkhouth à Kéther, en fait de Pigalle à Montmartre ? Au Sacré-Cœur, Tiphereth indique la voie vers Kéther, le sentier vécu par les mystiques (la Grande Thérèse, St-Jean-de-la-Croix), car la "nuit obscure", a été vaincue ici par la résurrection du Christ.
Ainsi, nous pouvons distinctement imaginer le 25° sentier menant de Yésod à Tiphéreth, de Pigalle au Sacré-Cœur. Première nuit obscure, symbolisée par la lettre Samekh, ou la Lame du Tarot, la Tempérance, là où les désirs et passions sont dépassés, dans le mouvement de la personnalité vers l'individualité.
Ensuite, nous croirons au 13° sentier (chiffre connu), qui mène de Tiphéreth à Kéther, du Sacré-Cœur au monde de l'esprit, émanation de la Sainte Trinité. Cette seconde nuit obscure de l'âme - Lettre Guimel, Lame de La Papesse - croise la non-Séphira Daath, déjà mentionnée. A ce niveau d'amour comme connaissance, l'individualité se laisse façonner par l'Esprit. Un sentier infini vers l’hypothétique « cause des causes. »
Alpha et Oméga se rejoignent sur notre colline millénaire.
« En ce jour Un, par son Verbe, Dieu sépare la Lumière de la Ténèbre. Dieu se fait Lumière. »
Relisons l' Evangile de Saint-Marc (12, 29-32):
« Quel est le premier de tous les commandements ? Jésus répondit : Voici le premier :
Ecoute, Israël (Chema Israël), le Seigneur, notre Dieu, est l’unique Seigneur."
Le « Rabbin » Yeshouah a bien dit Chema Israël, c'est-à-dire n'oublie jamais la Tradition, son Code, et ceux qui la portent. Le principe dit de la Nouvelle Alliance ne contredit pas la Première. Si, après tout, nous parlons réellement d'Amour (Ahava).
(AHAVA)
Et (Il ajoute): « Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta pensée, et de toute ta force (Deutéronome 6, 4-5).
Voici le second ; Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Il n’y a pas d’autre commandement que ceux-là (Lévitique 19,18). »
Amour, unité. 2 x 13 = 26 - Adonaï.
"Ceci est mon corps, ceci est mon sang" disait le Fils de l'Homme et du Cosmos. (Marc 14, 22-26).
Il faudrait suggérer l'interprétation suivante. Jésus-Christ aurait peut-être aussi voulu dire, au-delà de la communion :
« Ceci est mon Code… Je suis (Ani) YH(S)HV, le Prince de la Face »,
« Au commencement était le Verbe, et le Verbe était auprès de Dieu et le Verbe était Dieu… » (Prologue de Saint Jean). C’est l’interprétation kabbalistique juste du premier verset de la Genèse, Bereshit Bara Elohim - Au Commencement Dieu créa (par la Parole). (g)
Nous pouvons aussi comprendre « Au Commencement était la Parole et le Code. »
Ecoute Israël, écoute Shalem, écoute le Fils, écoute le Verbe.
« Je suis venu non pour abolir la Loi, mais l'accomplir. » (Matthieu 5,17).
© André MARTINS DE BARROS
Seigneur, que Ton Règne arrive,
à Golgotha, le Lieu du Crâne, au Mont Martre, le Mont des Martyrs, pour manifester l’Alchimie d’ELOHIM…(h)
Amen, Aleph.
© Eric LE NOUVEL
en collaboration avec Catherine RAMEAU DELAPIERRE
(2004-2019)
Post Scriptum : Désolé, mais encore une histoire de Face...
Ce qui est dit deux fois est de fait confirmé. Depuis le temps que je gravite sur Montmartre, rien d'étonnant que dans un tel lieu mystagogue je me retrouve régulièrement devant ce que je porte en moi. Mais là, je n'en suis pas revenu.
En 2016, voulant boucler le parcours entrepris 12 ans plus tôt, je flânais rue Lepic à la recherche d'éléments complémentaires. Puis, ce fut le choc de cette affichette de théâtre à la devanture d'une boutique. Je l'ai relue plusieurs fois, stupéfait. Un beau quitus.
Merci, le Code.
(a) Cf. Voie des Lettres, Voie de Sagesse de Roland BERMANN - (Mem ou le révélé et le caché) - Dervy,
(b) et aussi son autre titre à Montmartre Féerie pour une autre fois (!),
(c) cf. sur notre site Le Code de Yeschouah Ha-Nazir,
(d) in Je me souviens de Montmartre de Renaud SIEGMANN (Ed. Parigramme),
(e) in Introduction à la géographie sacrée de Paris par Jean PHAURE (Ed. Borrego),
(f) in Dictionnaire des Lieux à Montmartre d’André ROUSSARD,
(g) voir Le Code du Prologue de Saint Jean,
(h) thème que nous développons en particulier à la suite dans Face aux Faces - l’Esprit montmartrois.
VIDEOS
Elle fréquentait la Rue Pigalle - Edith Piaf
Serge Lama - Les p'tites femmes de Pigalle
Bernard Lavilliers "Pigalle La Blanche" - Taratata N°1 (10 Janvier 1993)
Pigalle - Dans la salle du bar tabac de la rue des Martyrs
Vernissage du Musée de l’Érotisme : "pour se divertir"
Montmartre Paris - eurodestination
Le mur des Je t'aime- Paris Montmartre
Place du Tertre à Montmartre, les artistes sont menacés par les terrasses…
La Basilique du Sacré-Coeur à Montmartre
ANNEXES
Mikhaïl BOULGAKOV : Le Maître et Marguerite (1940)
Curieux extrait :
« Tu es récompensé, grâce à ce Ieshua que tu as créé, mais, désormais, tu ne dois plus te souvenir de lui. Tu auras un jardin, chaque matin tu sortiras sur ta terrasse et tu verras la vigne vierge enserrer plus étroitement les murs de ta maison. Dans ton jardin les branches ploieront sous le poids des cerises rouges… »
Déjà un parfum de Montmartre…?
LE NOM DE GLOIRE : Y - H - (SH) - V - H ?
Ani YH-(SH)-VH, Je suis le Prince de la Face…
Dans l’histoire du Christianisme, il a été tentant de trouver le Code permettant de légitimer Yeschouah (Jésus) comme Christ, Fils de Dieu.
« Moi et le Père, nous sommes un. » (Jean 10, 30)
C’était kabbalistiquement simple : son nom contenait le Nom (YHVH)…
Jean HAAB dans son Alphabet des Dieux (Ed. M MERCURE) vient à notre secours pour séparer le bon grain de l’ivraie :
« (…) j’ai été amené à considérer avec un peu plus de recul les conséquences d’une telle insertion dans le Nom sacré י ה ו ה transformant celui-ci en י ה ש ו ה.
C’est Reuchlin dans De Arte cabalistica, son deuxième ouvrage paru en 1516, qui eut l’idée de cette transposition. Il était incontestablement le Maître à penser des kabbalistes chrétiens du Quattrocento et sa trouvaille allait connaître un succès inouï. Elle fut récupérée par ceux qui vinrent après lui pour faire éclater à la face du monde les similitudes existants entre le Saint Nom et celui de Jésus. Or, en hébreu, Jésus c’est aussi Josué et s’écrit י ה ו ש ע, les différences de prononciation entre Jésus et Josué étant affaire de voyelles et non de consonnes, les deux mots s’écrivant de la même façon. (…)
Nous voyons d’emblée que les trois premières lettres sont identiques dans les noms de YHVH י ה ו ה, et de Josué-Jésus י ה ו ש ע, seules les deux dernières posant problème. Qu’à cela ne tienne, l’amalgame aura lieu, le Shin ש sera conservé (on en a impérativement besoin pour produire le son sh et le Ayin ע sera remplacé par un Hé ה, ce qui, phonétiquement, convient parfaitement.
En pur hermétisme, par contre, les convenances laissent à désirer et il n’est pas certain que l’introduction d’un corps étranger dans le Tétragramme ne détonne lourdement. Sa conséquence la plus évidente est le bouleversement des valeurs numériques, le 26 de YHVH se changeant en 326. Or le 26 fait partie de la chaîne de Création, Chaîne du Démiurge (…)
Cette mutation ne serait pas grave si les Nombres étaient seulement ce que les profanes y voient, c’est-à-dire des chiffres, énergies mortes tout juste bonnes à alimenter la mentalisation, et non les Puissances Vivantes du Cosmos que vénérait Pythagore ou qu’intègre encore tout authentique kabbaliste…Bref, elle ne serait pas grave si la Kabbale n’existait pas !
Dans le cas présent, c’est le Shin « qui est sur la sellette », d’autant plus qu’il occupe la position centrale dans le nouveau nom, celle qui donne le ton et dirige la symphonie des lettres.
(…) Annick de Souzenelle nous rappelle fort justement dans son ouvrage De l’Arbre de vie au schéma corporel :
(…) le Saint Béni Soit-Il récusera le Shin venu solliciter l’honneur de commencer le Livre. Il lui dira avec une justesse et une prémonition réellement prophétiques que « Des faussaires se serviraient de cette lettre pour faire passer leur mensonge…vu qu’elle était l’initiale du mot Shequer ש ק ר désigant le mensonge. » (Zohar I, 2b)
(…)
C’est ici qu’il faut se souvenir que si de Daath ד ע ת la Connaissance, on retire la lettre centrale, le Ayin ע désignant par extension la vision juste des choses, cette même Connaissance tourne à l’aveuglement et il reste ד ת Dat, la Religion !
Les mystiques chrétiens du Quattocento et d’après voulaient à tout prix faire prévaloir la thèse selon laquelle Jésus se confondait graphiquement avec YHVH afin de suggérer une parenté entre eux. Mieux même, en faisant valoir la transposition de י ה ו ה en י ה ש ו ה, ils marquaient le passage du Judaïsme au Christianisme, nécessaire mutation du peuple déicide…
Pour les Sémites, Shem, ש ם, le Nom représente un être dans son intégralité et tout accès à de nouveaux plans de conscience devrait entrainer du même coup un changement de nom.
(…)
Tout cela relève finalement de spéculations humaines et non pas de LUI.
La proposition de Reuchlin m’apparait en conséquence comme une hypothèse de travail à laquelle une importance exagérée a été accordée. »
© Jean HAAB - L’Alphabet des Dieux
Encore u - Encore une fois, merci Jean.
NB : les illustrations graphiques de cet article sont © Le Nom de Gloire - Essai sur la Qabale de Jean-Marie MATTHIEU - Ed Désiris. Merci.
BIBLIOGRAPHIE - SOURCES
- S
La Kabbale du Aleph
La Kabbale du Nom divin Elohim précédé de la Kabbale de la Lettre Hé
par Emmanuel LEVYNE (Ed. Tsédek)
Dans le silence de l’Aleph par Claude VIGEE (Ed. Albin Michel)
Le Livre hébreu d’Hénoch ou Livre des Palais (Ed. VERDIER - Les 10 Paroles)
Idra Zouta Kadicha par Mordekhaï CHRIQUI (Ed. OTSAR)
Voie des Lettres, Voie de Sagesse par Roland BERMANN ( Ed. DERVY)
L’Ecriture hébraïque par Gabriele MANDEL (Ed. Flammarion)
Le Nom de Gloire de Jean-Marie MATTHIEU (Ed. DESIRIS)
Don Quichotte, le Messie qui meurt par Dominique AUBIER (Ed. PEL)
Le Symbolisme du corps humain,
L’Egypte intérieure ou les dix plaies de l’âme,
La Lettre, chemin de vie,
La Parole au cœur du corps,
Job sur le chemin de la lumière,
Alliance de Feu,
Le Féminin de l’Etre,
Œdipe intérieur,
Résonances bibliques.
Par Annick de SOUZENELLE chez Albin Michel.
Diction Dictionnaire des Peintres à Montmartre,
Dictionnaire illustré des Lieux à Montmartre,
Les Montmartrois, par André ROUSSARD (aux Editions André Roussard).
Je me Je me souviens de Montmartre par Renaud SIEGMANN (Ed. Parigramme)
Bohême par Dan FRANCK (Pocket).
Pigalle, Pigalle, ton ombre est une valse triste de Louis BOURJAC et Nicolas FRETEL (Ed. du Passant).